Plus on monte, plus on rit (gagné par l’ivresse des montagnes) Jusqu’à ce jour, de nombreux épisodes psychotiques avaient été observés chez des cyclistes en haute et extrême altitude, mais jamais analysés cliniquement en profondeur et reconnus comme étant un trouble psychologique distinct associé à un diagnostic médical. Et nous l’avons fait, alors soyez attentifs à leurs commentaires.
Bienvenue dans notre joyeuse bande de grimpeurs en herbe, des petits jeunes ( figure de style) qui ont fait du Mont Ventoux leur résidence secondaire.
Chaque sortie c’est:
Une montée du géant de Provence, parfois deux, soyons fous
Des jambes qui flageolent mais jamais ne tremblent
Des pauses bien méritées, plus caloriques que les barres dans le maillot
Entendre une voie susurrer ( pfffff encore un virage)
Voir des jeunes doubler avec des vélos de 15kg » alors tu es des nôtres »
Leur Devise:
On a pas les doses d’Amstrong, mais on a le panache de Poulidor.
Respirer l’air pur à 1912mètress
Le ventoux n’est pas une montagne, c’est notre terrasse, parfois notre canapé, quand on finit allongés au sommet
La douleur passe, et les photos restent.
Ne jamais oublier de sourire, au moindre mouvement sur le bord de la route, après tout c’est peut-être un photographe.
Leur surnom: Les mollets fumants.
Vous savez, qu’ils y retourneront les bougres, si si le mal est profond, mais heureusement pour lui, le cycliste n’a pas de mémoire et aucune parole, car dès la descente il a oublié son calvaire de la montée, et sur le chemin du retour à la maison il jure qu’on ne l’y reprendra pas.
C’est donc ça la beauté du sport.